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Cela fait longtemps que je n'ai pas fait ça : écrire.

J'ai réalisé énormément de choses en un après-midi. La vie est courte. Il faut dire les choses. Ca j'ai du mal, j'ai un gros blocage qui vient de je ne sais où. Je suis une fille secrète. Ca n'a jamais été à mon avantage et pourtant je persiste. Je ne veux rien avoir à regretter. Alors aujourd'hui, j'ai décidé de changer. Tant pis si je suis déçue, je veux essayer. Je veux que les gens sâchent qui je suis. Au fond, je ne crois pas avoir déjà été moi-même. En fait, je me demande qui je suis. Je veux jouer cartes sur table. Même s'il le sait, je veux lui dire que je l'aime. Lui dire qu'il a embelli une partie de mon existence et que même si on se sépare, je garderait ces bons moments qu'il m'a fait vivre. Ne rien regretter. C'est ma nouvelle philosophie, ma nouvelle vie. J'ai mis 20ans à comprendre que j'ai faux sur toute la ligne. Pourquoi se cacher? Pourquoi ne pas dire ce que l'on ressent au moment où on le ressent? Par protection?

Foutue carapace... C'est drôle, elle me protège quelque part, mais elle est mon pire fardeau. Je crois que je mérite d'être heureuse. Si ça n'est pas comme ça alors je trouverai un autre moyen. Cet après-midi, j'ai réalisé ma chance. J'ai une famille, des parents qui m'aiment. Des gens qui m'apprécient et un homme que j'aime. Lui, je ne sais pas s'il m'aime. Il me l'a parfois dit mais j'ai le sentiment qu'il s'éloigne peu à peu. Tant pis, il m'a donné tellement de bonheur... Ne rien regretter. Ce soir, je veux le voir. Peu importe ce que lui voudra. Je veux le voir et lui parler. Lui parler de moi, lui dire qui je suis. Lui avouer mes blessures et lui dire qu'il est mon rayon de soleil. Je ne pense pas qu'il réalisera la portée de mon action. A moi, elle va me couter c'est sûr. Tant pis, je veux tellement lui parler. C'est la seule chose dont je suis vraiment sûre. Il ne réalise pas à quel point il compte pour moi. Ou bien ça lui fait peur. "Faut pas s'emballer, c'est pas bon." J'ai le regret de constater que moi je suis totalement emballée. Je veux VIVRE. Vivre de la manière la plus intense possible. A quoi ça sert de se freiner? Encore une fois, ce n'est que par pure protection. En fait c'est nul. Moi je veux que mon coeur explose et que ma tête tourne. Même si après la déception est grande, au moins j'aurais vécu à 200%. J'en ai marre de me sentir à moitié morte. S'il n'accepte pas ça, alors ça sera avec un autre. Même si je crève d'envie que ça soit lui.

Ca m'enerve les petits jeux de l'amour. Faire semblant d'être distante pour appâter l'autre. A quoi ça rime tout ça hein? Arreter de jouer un jeu. Je l'aime, je veux le vivre, le sentir. S'il n'est pas prêt à ça, ce que je crainds, alors tant pis, passons à autre chose. Moi je veux vivre. Faut pas rester passif, attendre. Moi je ne veux plus attendre. En fait c'est de l'égoisme, mais de l'égoisme sain. Je veux penser à MON bonheur, pas au sien. Je l'ai trop fait. Eviter d'être trop envahissante, trop affectueuse, trop là, trop ceci, trop cela. Je veux être MOI. Y'a peu de chances pour que ça passe avec lui mais tant pis. Si c'est pas lui, je trouverai quelqu'un d'autre qui l'acceptera. Cette fois, je choisirai bien avant de m'emballer. On m'accepte comme je suis ou rien du tout. J'en ai assez de m'adapter. Je ne peux pas lui en vouloir, j'ai provoqué cette situation moi-même. J'ai toujours été conciliante, limite son chien-chien. Mais c'est moi qui l'ai voulu. Là, je change de position. Ca va casser je le sens. Mais je prend le risque car ce n'est plus vivable pour moi. Je suis humaine, j'ai des sentiments exacerbés et alors? Pourquoi les autres le vivent-ils si mal? C'est tellement bien de se sentir vivante. Moi j'aime sentir mon coeur battre à 100 à l'heure quand il m'embrasse, j'aime respirer son odeur (sauf quand il s'est pas lavé... OK même ici je fais de l'humour naze), j'aime mettre mes mains dans ses cheveux jusqu'à ce qu'ils deviennent gras (OK JARRETE), me carresser le visage avec le sien, m'endormir contre lui. Pourquoi devrais-je me sentir de l'aimer à ce point? Pourquoi toujours prendre des douches froides? "Faut pas s'emballer, c'est pas bon." Je m'emballe si je veux! J'ai pas un coeur de pierre, je suis ultra sensible et beaucoup de choses me touchent. Désolée, je suis la sensibilité personnifiée. Pourquoi devrais-je en avoir honte? Je suis COMME ça. Adieu à ce qui n'aiment pas. Un jour il m'a dit "je croyais que t'étais plus forte" Eh bah non ! Tu t'es trompé sur moi comme beaucoup de gens. Je suis faible et sensible. j'ai besoin qu'on prenne soin de moi et qu'on me protège. C'est mal? Tant pis. Oui je souris quand je suis heureuse. Oui je suis positive quand je suis heureuse. Mais si vous saviez comme je peux pleurer aussi. Je vis chaque émotion de manière intense et c'est CA que certains n'acceptent pas. On verra comment ça va se passer. Je sais que j'ai fait le bon choix car s'il me quitte, je serais fixée. C'est qu'il ne tient pas vraiment à moi, et moi je veux quelqu'un qui m'aime.

Je crois que ce post sera le seul et unique de ce blog.

Pour être franche, j'ai une insomnie et c'est ce qui me pousse à écrire. J'ai tellement de choses dans ma tête qu'il faut que j'en évacue une partie. En fait, ce post risque d'être malheureusement banal et ininteressant.

Je suis retombée dans le piège. Mais j'avoue que c'est avec une certaine délectation que je vis cette période. Je suis AMOUREUSE. C'est banal ok. Bah désolée je peux pas faire mieux car c'est ce qui est arrivé de plus exceptionnel dans ma vie ces derniers temps. En fait je l'aime tellement que j'ai envie de le crier sur tous les toits, d'où ce blog. Bien que je déteste les blogs d'ailleurs. Pour moi c'est du voyeurisme, mais pour une fois, j'ai envie d'être voyeurée (il fallait que j'invente ce mot).

Il est arrivé dans ma vie alors que je m'y attendais le moins. Je ne croyais plus en l'amour après une relation tumultueuse qui a duré 2ans.. bien trop longtemps donc. Je ne vais pas dire que je regrette mon premier amour mais comme toutes les adolescentes amoureuses, je pensais que c'était l'homme de ma vie, que je ne pourrais jamais l'oublier, que je l'aimerais toujours. Ahahahah... Oui c'est de la naïveté pure, mais dans ces moments là on a envie d'y croire. Puis vient la rupture, alors tout s'écroule. On perd ses repères, on ne croit plus en rien, même plus en la vie. C'est bête quand on y pense... Moi qui me croyait aigrie définitivement envers la gente masculine, j'ai trouvé ma perle à moi. Celui qui ne fait pas semblant de me correspondre et avec qui je peux être naturelle. Il est photographe. Je le connaissais à peine lorsqu'il m'a donné RDV la première fois parce qu'il voulait faire des photos de moi. J'étais nerveuse car je ne le connaissais pas, je ne me rappelais même pas l'avoir regardé lorsque j'avais été présentée à lui. A cette époque là j'étais aveuglée par mon ex, je ne voyais rien d'autre. Une belle connerie. Alors après avoir inventé des excuses bidons pour éviter le RDV, j'ai fini par accepter, me sentant idiote de ne pas l'avoir fait plus tôt. Bah oui qu'est ce que j'avais à craindre? C'était un RDV professionnel... où on parlerait des photos qu'il voulait faire de moi (pas pornos svp), ce n'était pas un RDV galant! On devait se retrouver à Fontainebleau. Arrivée là bas, je lui téléphone pour qu'il me rejoigne. Pendant ce temps je m'étais assise sur un banc, anxieuse comme jamais. Puis je l'ai aperçu... c'est étrange, je l'ai reconnu sans même avoir ancré son visage dans ma tête. Comment ai-je pu ne pas remarquer qu'il était si beau? D'un coup je me suis sentie transportée, je ne pouvais plus le quitter des yeux. On est allé dans un pub, et on a parlé pendant des heures de tout et de rien... en fait on avait un peu zappé les photos. C'était irréel, j'avais l'impression de le connaitre depuis toujours alors qu'il m'était inconnu. J'avais étrangement confiance en lui alors que j'ai énormément de mal faire confiance aux gens. Ses yeux... ils m'hypnotisaient. J'avais vraiment l'impression de m'y noyer. Pour moi, les yeux sont le reflet de l'âme, et je n'en ai jamais vus de pareils dans toute ma vie. Ils sont d'un bleu brillant, intenses même lorsqu'il fait sombre. Il plongeait son regard dans le mien et ma tête tournait, je n'entendais plus les gens autour. Un coup de foudre... je n'aime pas cette appellation. Non ce n'était pas un coup de foudre. C'était presque une illumination. Comme si j'étais sortie d'un mauvais rêve et qu'on me jetait la réalité en plein visage. C'était même plus physique, bien que c'est ce qui m'a d'abord tapé dans l'oeil (normal). Mais c'est surtout cette entente... Une entente que je ne pensais pas possible entre deux êtres de sexe opposés. Pour moi, les relations de couple devaient être conflictuelles car c'était le propre de la nature humaine. Je m'étais trompée... Bien sûr, il était facile de penser ça au premier RDV mais c'était comme un pressentiment. Paradoxalement, je lui expliquais que le célibat m'enchantait, que l'amour était destructeur et que je ne pourrai plus jamais m'attacher à personne. Paradoxal oui, car je me sentais déjà liée à lui, après seulement quelques heures en sa compagnie... je pense que c'était pour me proteger, peut-être pour le mettre en garde, lui dire que j'étais un oiseau blessé et qu'il ne serait pas bon qu'on se lance tous les deux. D'un autre coté je ne connaissais pas ses impressions envers moi, peut-être que c'était à sens unique après tout... Avec du recul, il était évident que ce n'était pas le cas. Une pareille osmose ne peut être que partagée. Il devait travailler le lendemain et se lever à 5h. Il était 1h lorsque l'on a quitté le pub et je pensais qu'on se dirait aurevoir connaissant son emploi du temps du lendemain. Mais il m'a demandée de rester avec lui, et on est restés à discuter dehors jusqu'à 3h. On s'est fait la bise puis je suis repartie chez moi, des étoiles plein la tête. Je n'avais même plus envie de lutter et je me laissais vaquer à toutes sortes de rêveries à son sujet. Le lendemain j'ai reçu un message de lui, me disant qu'il avait vraiment apprécié ma compagnie et qu'il ne pensait pas être aussi bien avec moi. Quelques jours après, on s'est revus, mais chez lui cette fois. On a parlé de tout et de rien, de choses interessantes et d'autres moins. Mais je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Les heures passent, le soir arrive. Je rencontre sa famille. Sa petite soeur, son petit frère adopté, sa mère, son beau-père. Il m'invite à rester manger. Je me sentais comme dans ma propre famille. Un sentiment vraiment bizarre sachant que je suis très peu à l'aise face à des gens que je ne connais pas du tout, encore moins quand ils sont en famille. C'était notre deuxième RDV, on n'était pas encore ensemble, et pourtant déjà inséparables. Il me demande de rester avec lui... Je n'attendais que ça en réalité, je n'avais plus envie de le quitter. Alors, en bon ptits jeunes de 19(j'ai 20ans en janvier snif) et 21ans, on regarde un DVD. Gothika. Je m'attendais à pire... Mais il est vrai que je n'ai pas bien réussi à suivre le film tellement il m'obsèdait. En plus, il ne faisait rien pour arranger ça. Il installait sa tête contre mon ventre et mon coeur battait à 1000. Mais malgré ça, je n'arrivais pas à faire un geste vers lui. Mes doigts brûlaient de lui caresser les cheveux, mais je ma tête s'y refusait. Je me sentais si bien mais en même temps j'avais l'impression d'être en danger, vulnérable. Pour me protèger, je faisais la gamine. C'est mon arme. Pitoyable. C'était du genre je le poussais hors du lit, ou bien je lui lançais des petites vannes idiotes du genre que j'étais pas un oreiller etc... Tu parles, OUI JE SUIS TON OREILLER OU TU VEUX QUAND TU VEUX AHHHH. Puis le film s'est terminé. Je lui ai alors demandé s'il voulait que je m'en aille pour qu'il puisse dormir tranquillement vu qu'il travaillait le lendemain encore. Il ne m'a pas répondu. Il s'est allongé et m'a prise dans ses bras. J'ai vraiment cru que mon coeur allait exploser. Ma tête sur son torse, je sentais le sien battre au même rythme que le mien. Il a approché sa bouche de la mienne, et m'a embrassée. Indescriptible. Inoubliable. J'avais l'impression que le temps s'était arreté pour nous. On s'est embrassés jusqu'à ce que ce foutu réveil sonne. On a dû se séparer et c'était déjà un déchirement pour moi. Si vite. Peut-être trop vite. Danger, danger. Seulement deuxième RDV... Qu'attend-il de moi? C'est juste pour tirer son coup et me lâcher? J'étais prise de panique à cette idée. J'avais peur de tomber amoureuse et de souffrir encore et encore. Tant pis, j'avais décidé de me jeter à l'eau. Heureusement. J'ai découvert un homme génial. Tellement de qualités pour si peu de défauts... Il prend soin de moi, me respecte encore plus que je ne me respecte moi-même. Une confiance sans failles, sans limites. Il me rend plus heureuse chaques jours de ma vie depuis 3 mois. Si peu n'est-ce pas? Et pourtant... je n'ai jamais connu un tel amour. On n'a même pas besoin de parler pour se comprendre. Il sent quand je vais mal tout comme je sens lorsque quelque chose ne va pas pour lui. Il est mon ami, mon amour, mon confident. Il me comble sur tous les plans. Les mots ne suffisent pas. Je lui dis rarement que je l'aime, à cause de cette carapace qui a du mal à partir. Mais il le lit dans mes yeux à chaque fois que je le regarde. C'est d'ailleurs réciproque. Peut-être que je l'aime un peu plus qu'il ne m'aime c'est possible. En fait je n'en sais rien. Il m'aime. Je l'aime. C'est tout ce que je vois. Je n'attend rien d'autre que de continuer à être bien avec lui et surtout à le rendre heureux. Ce qui me fait le plus plaisir, au délà même de ses "je t'aime", c'est lorsqu'il me dit qu'il n'a jamais été aussi heureux avec personne. Qu'il me fait totalement confiance. Qu'il pourrait passer sa vie à m'embrasser ou me caresser les cheveux. Du blabla peut-être. Peu importe. Je savoure chaque instant en sa compagnie. Chaque réveil avec lui, chaque éclat de rire, chaque caresse.

Bientôt il sera stewart. Dur.